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Un ralentisseur complémentaire pour limiter le risque routier

Ce dispositif est un module de freinage permettant de réduire la vitesse du véhicule sans solliciter les freins de service à friction.  Il permet d’améliorer la sécurité en descente, limiter l’usure des freins et maintenir un meilleur contrôle du véhicule.

Un ralentisseur complémentaire pour limiter le risque routier
Publié le 17 novembre 2025
Modifié le 18 novembre 2025
Risques : Risque routier
Type de ressource : Solutions / Equipement

Description technique

Un ralentisseur complémentaire est un système de freinage auxiliaire destiné à soulager le frein de service d’un poids lourd, en assurant un freinage continu et progressif sans échauffement excessif des garnitures.
 Il agit sur la transmission ou directement sur les roues, transformant l’énergie cinétique du véhicule en chaleur (ralentisseurs hydrodynamiques ou électromagnétiques) ou en compression d’air (ralentisseurs moteur).

Les principaux types sont :

  •     Ralentisseur hydrodynamique : utilise un fluide huile pour créer une résistance au mouvement de l’arbre de transmission.
  •     Ralentisseur électromagnétique : génère un champ magnétique freinant la rotation de l’arbre.
  •     Ralentisseur moteur (ou à échappement) : augmente la contre-pression des gaz d’échappement pour freiner le moteur.

Les actionnements de la pédale de frein ainsi que les changements de rapports pour utiliser le frein moteur sont réduits. Les processus de freinage sont plus doux et dosés de façon précise. Enfin, le ralentisseur permet de diminuer considérablement l’émission de poussières de freinage. 

Bénéfices attendus

Sur le plan de la santé / sécurité du travailleur

  • Réduction du risque routier : Cela préserve la surchauffe des freins et maintien d’un freinage stable, évitant la perte de performance ou la défaillance du système principal en descente.
  • Meilleure maîtrise du véhicule : offre un contrôle constant de la vitesse, limitant les risques de dérapage ou de perte de contrôle sur pentes longues.
  • Sécurité renforcée sur route de montagne : évite les freinages d’urgence et les situations de panique liées à la surchauffe ou au fading.
  • Moins de fatigue physique et mentale : réduit la sollicitation constante de la pédale de frein, améliorant la concentration et la réactivité du conducteur.
  • Confort acoustique accru : fonctionnement silencieux, diminuant le stress sonore lors des freinages répétés.

Sur le plan de la performance de l’entreprise 

  • Allongement de la durée de vie des freins : usure réduite des plaquettes, tambours et disques, limitant les coûts d’entretien.
  • Réduction des risques d’accidents matériels : meilleure sécurité des trajets, en particulier sur les itinéraires à forte déclivité.
  • Amélioration de la productivité : moins d’immobilisations pour entretien ou remplacement de freins.
  • Optimisation des coûts d’exploitation : baisse de la consommation de pièces d’usure et de carburant grâce à un freinage plus fluide.
  • Conformité réglementaire et valorisation de l’image : renforce la sécurité du parc et démontre une démarche proactive en prévention des risques routiers.  

Indications de mise en œuvre

Différents critères sont à intégrer dans le choix du ralentisseur : activité effectuée, ADR, poids du ralentisseur. 

L’article R312-4 du Code de la route prévoit que les véhicules munis d’un ralentisseur bénéficient, dans la limite maximale de 0,5 tonne, d’une dérogation au poids en ordre de marche correspondant au poids de cet équipement. 

Disponible en première et seconde monte.

Enjeu sinistralité et casse

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